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Robert Herrick • A la fois divin et humain

12,00
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Loyaliste, moraliste, ethnographe, drôlatique, érotique, fantasque et fantastique, fidèle en amitié, éclectique et brillant… Tout simplement poète par excellence ! Personnalité singulière aux multiples facettes, Robert Herrick a traversé son siècle, le xviie anglais, et ses troubles révolutionnaires, religieux et politiques, avec panache, comme le prouve son unique ouvrage, Hespérides, paru en 1648, oasis au cœur de la tourmente. Considéré parfois comme le « Ronsard anglais », puisant une part de son inspiration dans l’univers shakespearien, il correspond aussi aux dualismes du baroque par l’ironie, la légèreté provocante, le lyrisme mélancolique.
Les textes présentés dans ce recueil bilingue sont pour la plupart inédits en français.

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Guerroua, Kamal • Exil Nostalgie

12,00
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Est-ce raisonnable en fin de compte, de vouloir s’intégrer dans une société d’accueil pour s’y retrouver désintégré ; absorbé ; oublié ; effacé ? Atroce dilemme suspendu au-dessus de la tête et la conscience de chaque immigré, chaque exilé… chaque réfugié, etc. La poésie en est, sans doute, le seul calmant. Elle allège les morsures de l’exil, rend celui-ci moins lassant, plus attirant, chantant, mélodique. La poésie est une lumière qui baigne, douce, apaisante, sans fausses notes dans la lourdeur des désespoirs muets, des blessures secrètes, des douleurs silencieuses. (K. G.)

Peintures par Anne Munoz-Winther (Puntichia)

Né en Kabylie, Kamal Guerroua vit en France. Il est universitaire et chroniqueur.

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Arthur Schopenhauer • Quelques Vers

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Comment ignorer aujourd’hui Arthur Schopenhauer, philosophe à la mode s’il en est ? Nombreux semblent assurément ceux, parmi les désabusés de notre temps, qui ne répugnent pas à se reconnaître dans «l’immortelle pensée du plus grand saccageur de rêves qui ait passé sur la terre», selon l’illustre formule de Guy de Maupassant dans Auprès d’un mort (1883)… Mais au milieu de ces «intéressés du futur», ainsi que l’exprimait notre pessimiste, que personne ne lisait encore ou ne prenait au sérieux vers 1850, mais qui croyait en son génie et en l’avenir de son œuvre, qui connaît toujours le poète ? Ces Quelques Vers viennent pourtant clore le recueil fameux qui valut au penseur un début de notoriété : Parerga et Paralipomena (1851), et ils méritent sans doute à ce titre, et ne serait-ce qu’à cause du romantisme indéniable qui s’en dégage, qu’on s’y arrête enfin, au moins autant en tout cas que sur les Allégories, Paraboles et Fables, plus classiques il est vrai, qui les précèdent. Cet ensemble est proposé dans une traduction nouvelle, avec le texte original en regard… (C. J.)

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Hölderlin • Poèmes à la fenêtre, édition trilingue

25,00
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Les vingt-huit poèmes de Friedrich Hölderlin présentés ici furent écrits, très probablement, durant les onze dernières années de sa vie, de 1832 à 1843, à Tübingen, dans sa chambre de la tour dont les fenêtres donnaient sur le Neckar et les Alpes souabes au loin, où il vécut ses trente-six dernières années, hébergé par le charpentier Zimmer après sa crise de «folie».
Ils présentent les caractères suivants : pour ce qui est de la prosodie, pentamètres ou hexamètres iambiques, à rimes féminines ; pour ce qui est du contenu, la contemplation impersonnelle.
Alors que disparaissent les références aux dieux et au moi (plus de «ich», «mir») pour faire place à la seule apparition du monde extérieur et permanent, la prosodie choisie devient elle aussi comme un phénomène extérieur et permanent, qui «appelle» et structure la parole.
L’importance du rythme, et du son en général (iambes, césures, rimes, rimes internes, répétitions, mots se répondant en échos, assonances et allitérations) dans ces poèmes rappelle les paroles d’Hölderlin rapportées par Bettina Von Arnim : «Les lois de l’esprit sont rythmiques, […] tant que le poète en est encore à chercher l’accent métrique et n’est point emporté par le rythme, sa poésie est sans vérité. […] Ce qui est poésie, c’est que l’esprit ne puisse s’exprimer seulement qu’en rythmes, que sa langue ne soit que rythme.»
L’objectif du traducteur a été de faire «entendre» autant que possible la structure musicale des poèmes d’Hölderlin. 

The twenty-eight poems by Friedrich Hölderlin presented here were most probably written  during the last eleven years of his life from 1832 to 1843, in Tübingen, in his room in the tower whose windows overlooked the river Neckar and the Swabian Alps in the distance. Here he lived his last thirty-six years, accommodated by the carpenter Zimmer after his bout of “madness”.
They present the following characteristics : their prosody is in iambic pentameters or hexameters, with feminine rhymes, their subject matter is impersonal contemplation.
As references to gods and self disappear (no more “I”, “me”), to give place to the apparition of the external and permanent world only, the chosen prosody also becomes as an external and permanent phenomenon, which calls for and structures the text.
The importance in these poems of rhythm, and of sound more generally (iambs, caesuras, rhymes, internal rhymes, repetitions, words echoing one another, assonances and alliterations) brings to mind Hölderlin’s words, as reported by Bettina Von Arnim : “The laws of the mind are rhythmical. […] As long as the poet is still looking for the metrical accent and is not carried forward by the rhythm, his poetry is without truth […] what is poetry is the fact that the mind can only express itself in rhythms, that its language is rhythm.”
The goal of the translator has been to make this music “heard” as much as possible.

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Ivan de Monbrison • Les Maldormants

26,00
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Récit-poème accompagne de 15 dessins de l’auteur

Édition originale, impriéme en couleurs.

Coll. Polychrome, n° 7

124 pages, 16 x 24 cm, ean 9782845051744, 2014

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Heinrich Heine • Pensées et Trouvailles

12,00
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Rivé depuis de nombreuses années à son lit de souffrance, Heinrich Heine, à qui ses amis, son épouse Mathilde, son dernier amour Élise Krinitz faisaient la lecture, n’écrivait plus que difficilement du fait de sa paralysie croissante : des fragments, des traits d’esprit, des fulgurances poétiques griffonnés comme par sursaut ou notés par des proches, témoignent cependant d’une inspiration et d’une passion constantes. L’ironie caustique, la sensibilité désolée, la réflexion historique sur la culture européenne se poursuivent et dirait-on ponctuent une œuvre par une gerbe de notations, de trouvailles comme «trouvaient» les lyriques médiévaux, qui rappellent la multiplicité des écrits aboutis, tissés eux-mêmes d’innombrables aphorismes. Recueillis et transcrits, publiés pour la première fois en 1869, ces pensées sont proposées ici dans une traduction nouvelle.

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Denis Mahieux • Rêves éveillés

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Poèmes d’introspection, travail d’imagerie mentale, rapport au monde entre inquiétude et beauté, souvenirs conçus comme un jeu de miroir avec le lecteur, où la nostalgie porte sur des possibilités non advenues.

Je vidais mes yeux, ma voix intérieure

Des démons qui rôdaient en catimini

Sur le sépulcre de mes mots rouge sang

Les phrases venaient d’ailleurs et inconscient

Je pleurais à les voir se former

En d’horribles oripeaux ourlés de ronces...

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Rilke • Les Sonnets à Orphée

20,00
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Traduction en vers par Claude Neuman - Verse Translation : Deutsch - Français - English

Sept. 2017, Polychrome n° 18 / 164 pages, 14 x 20,5 / isbn 978-2-84505-225-3 / Distribution Hachette

Les cinquante-cinq Sonnets à Orphée furent écrits par Rilke en février 1922, en moins de quinze jours. Leurs thèmes centraux sont Orphée et son chant de louange ; ce qui est chanté est le Dasein, l’«être-ici», la présence au monde.

Rilke tenait pour une trahison de sa poésie toute traduction qui ne restituerait pas, en même temps que sa pensée, son mouvement intérieur, son rythme, ses rimes, sa musique. L’objectif du traducteur a été de faire «entendre» autant que possible cette orchestration en essayant de reproduire la structure, rime et rythme, des Sonnets de Rilke, pour faire de ces traductions françaises et anglaises des échos sonores des originaux.

Entretien et lecture autour de ce livre : enregistrement audio mis en ligne sur youtube sous le titre Claude Neuman Traduire Rilke: https://www.youtube.com/watch?v=k4pw59Nhrpk (Réalisé le 19 novembre 2017 lors du Salon des éditeurs indépendants organisé à Paris par L’Autre livre.)

 

The fifty-five Sonnets to Orpheus were written by Rilke in February 1922, in less than two weeks. Their central themes are Orpheus and his song of praise; what is sung is “Dasein”, “being- here”, the presence in the world.

Rilke considered as a betrayal of his poetry any translation that would not reproduce, together with his thinking, his internal movement, his rhythm, his rhymes, his music.

The goal of the translator has been to make that orchestration “heard” as much as possible, to try and reproduce the structure, rhyme and rhythm, of Rilke’s Sonnets, in order for these translations to sound as echoes of the originals.

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Kamal Guerroua • Journal d’un hittiste

13,00
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Les hittistes sont devenus depuis les années 1990, en Algérie notamment, une catégorie sociologique objet, selon les cas, d’empathie, d’indifférence, de suspicion ou de rejet. Déjà leur appellation marque une distance, une ironie qui peut être dépréciative. Ce sont les jeunes gens désœuvrés qui «tiennent les murs» (hit : mur en darija, dialecte algérien), sans débouchés, sans revenus qu’aléatoires – une importante proportion de générations successives.
Le présent recueil de nouvelles, qui constituent un tout, évoque différents plans de cette condition, vécue de l’intérieur. Dans un espace quotidien populeux, dysfonctionnel, nécessiteux, le monologue intérieur d’un hittiste récapitule les différents facteurs de sa paralysie. Il les retourne en vain, d’un autobus à un pauvre café : l’incompréhension de l’entourage, l’impossibilité de déployer des relations durables, l’absence de perspectives, les espoirs fantasmatiques retombant dans la routine des jours, les éclats de colères vains – avec comme seul appui la beauté d’Alger vers la mer. En arrière-plan, l’auteur évoque une ambiance délétère peuplée de machistes, de «barbus » ultras, de petits gangs. Au bout, comme un sortilège, l’exil devient le seul phare, qui renvoie au manque essentiel d’une attache viable là où l’on est né. Il est une tradition qui ne semble pas vouloir mourir.
Né en 1982, Kamal Guerroua est chroniqueur. Après des études universitaires à Alger puis à Toulouse, il publie poèmes, nouvelles, articles. Journal d’un hittiste, dit-il, «transporte sur les ailes de la fiction dans les entrailles de [son] pays, avec sa complexité et ses contradictions ».

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