traduite en vers par Jean-Louis Mohand Paul, avec le texte original en regard et en bas de page une version française établie par Intelligence Artificielle. Édition nouvelle comportant l'intégralité des gravures de Gustave Doré (1877). Mars 2024, 132 pages, 16 x 24 cm, ean 9782845053144, Distriubution Hachette.
Cette traduction en vers a paru pour la première fois en 1986, à l’enseigne de Ressouvenances, avec le texte original en regard et accompagnée de quelques-unes des gravures de Gustave Doré.
La présente réédition propose une expérience qui recueille de quelque façon quatre époques, et autant d’interprétations de ce songe halluciné. Au texte original traduit en regard, succède pour chaque partie la suite intégrale des gravures correspondantes de Gustave Doré. Et, en bas de page, figure la version la plus actuelle de ce poème, telle que rendue par deux logiciels d’« intelligence artificielle ». Voici trois strophes en traduction humaine :
Sitôt une agonie d’angoisse
Agite tant ce corps qu’il vibre,
Qui me force à dire mon conte ;
Puis elle me laisse libre.
Depuis, à une heure incertaine,
Revient la poignante terreur ;
Tant que n’est dit l’horrible conte,
En moi se consume mon cœur.
De terre en terre, ainsi la nuit,
Je passe ; un étrange pouvoir
Ont mes mots ; sitôt que je vois
Son visage, je sais qui doit
M’ouïr et lui dis mon histoire.
On appréciera par ailleurs les capacités d’«I. A.» dans la transcription de la poésie. Forts de cette expérience, nous suggérons l’application d’un logo, comme il en est tant, assurant, le cas échéant, que les écrits contenus dans tels livres ne procèdent d’aucun recours à ces systèmes. Ce pourrait être celui figurant en page 4 de couverture, portrait de Polymnie, muse de la rhétorique, dessinée par Ingres en 1856. Nous l’utiliserons dorénavant. Il est offert à qui veut.