À travers leurs exemples terribles, poignants ou ironiques, ces contes ont pour objet le désir : tantôt la cruauté de la lutte que les humains livrent contre lui, en le niant ou en l’avilissant ; tantôt le mystère, la douleur et la violence de la passion. Ils instruisent ainsi un procès sans complaisance de la morale. L’écriture confronte l’affirmation antique au tabou de la civilisation chrétienne ; et le tragique naît de leur impossible synthèse. La forme, marquant la recherche d’un classicisme qui intégrerait la modernité romantique, regrette l’amour charnel du mythe, où l’être communiait avec l’univers des dieux.