Le poète dédicataire des Fleurs du mal fut aussi un responsable de la «première d’Hernani». Il vécut en passionné la grande époque romantique et ses luttes pour un Art affranchi et non utilitaire. Il témoigne ici de ce temps, de ses amitiés, puis de Vigny, Nerval, Berlioz, de maints inconnus d’importance qu’il a côtoyés. Plus qu’un témoignage, en mémorialiste léger, il médite sur son expérience et livre un exemple d’auto-histoire.