Voici un exemple de l'adaptation (jadis nommée "archaïsante") des vers de onze syllabes (spécifiques à l'ancienne poésie épique de la langue française) dans une tentative de restitution du rythme signifiant (que gommerait une reconstruction syntaxique moderne même si elle conservait quelques termes) :
« Copain Roland, sonnez votre oliphant,
L’entendra Charles, qui va les cols passant,
Je vous promets, déjà viendront les Francs.
— Ne plaise à Dieu, ce lui répond Roland,
Qu’il soit dit onc par nul homme vivant,
Par nul païen, qu’une fois j’ai sonné !
Onc n’en auront reproche mes parents. […] » (Laisse 85).