Moynet J. L. B. • De profundis clamavi Tome premier

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«Communication, convivialité, aussi bien déprime, morosité, solitude… Autant de boniments médiatico-rabâchés, littératurés… En revanche, voici un livre — ni roman, ni essai, ni autobiographie —, une sorte d’essai autobiographique, si on tient à classer la chose, qui ne manque pas d’une certaine vivacité pour parler d’isolement, et de quête sans espoir inconsidéré. Fruit d’une expérience de base limite, d’une expérience des limites, ce livre éclaire, indirectement, les rapports de la plupart des contemporains entre eux, et, d’abord, les relations entre hommes et femmes si décidément modernes, relations pour le moins problématiques imbéciles dont paraît s’obséder, voire se distraire par ciné, lecture, notre si ubuesque et triste époque. Rien moins que théorique ou inventé, cet écrit, sur fond d’illusions socio-rédemptrices démolies, ruinées de longue lutte (fort modestement individuelle, railleront les Critiques), ne raconte pas d’histoires ; au contraire de tonnes d’écrivasseries égotistes, ou aussi glauques, pseudo-désabusées, trash-déjantées les unes que les autres. Le présent livre, au pessimisme fondé, et comme on dit roboratif, connaît sa dette envers une tradition poétique et littéraire, illico traitée de réac-élitiste, moquée piétinée par l’officielle Culture de la dérision nigaude et de la bassesse. Subjectif, cet ouvrage est aussi instructif sur cette fin de millénaire, dont la sottise bavarde et la décadence arrogante, baptisées libérations, ne sont plus à démontrer.» (JLB M.)
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