et sur les Arts imitateurs
Édition préparée par Fernand Divoire – Fac-similé / Juin 2016, 356 pages 145 x 210 mm / isbn 978-2-84505-198-0 / Distribution Hachette
Jean-Georges Noverre (1727-1810), danseur et chorégraphe, est comme son siècle un homme des Lumières. Il cherche à sortir la danse de son caractère de divertissement pour lui donner une dimension expressive. Il a été influencé par le travail de Garrick (acteur et dramaturge anglais) qui lui fait mêler la pantomime à la danse. « La danse doit être plus naturelle, plus expressive. » Il convient de « s’écarter avec grâce des règles étroites de l’école, pour suivre les impressions de la nature afin de donner à la danse l’âme et l’action qu’elle doit avoir pour intéresser », explique-t-il dans sa Lettre XXII, « De l’accord du geste avec la pensée et les mouvements de l’âme ». Des connaissances nécessaires au maître de ballet à la chorégraphie en passant par la composition des corps de ballet jusqu’aux costumes, l’ensemble de ces Lettres inspirera la construction du ballet des XIXe et XXe siècles.
Ses Lettres sur la danse (1760) où il expose ses théories rencontrent un grand succès dans toute l’Europe et notamment auprès de Voltaire. Ce texte majeur de l’histoire de la danse a été publié de son temps dans plusieurs pays.
Noverre a crée une centaine de ballets à travers l’Europe.
Ses considérations témoignent également, à travers une grande qualité d’écriture, des interrogations et des exigences conditionnant la création artistique dans son ensemble.
Le présent fac-similé de l’édition de 1952, préparée par le critique Fernand Divoire, réunit des Lettres ayant paru dans des volumes, à des dates et dans des pays différents. Il se clôt par une notice biographique.